Publié le

31 mai 2025

Partager cet article

SICTOM: le coût des refus de tri pour les Périgourdins

Le refus de tri regroupe les déchets mal déposés dans les bacs jaunes, perturbant les centres de tri et générant des coûts élevés.
Ce sont des déchets comme des restes alimentaires, des pneus, des morceaux de béton, voire des animaux morts ou vivants… Ces objets perturbent fortement le fonctionnement des centres de tri.

Rappel sur le parcours de nos déchets:
Une fois collectés, le SICTOM du Périgord Noir dépose les emballages/papiers en vrac au Centre de tri de Marcillac Saint Quentin. Les agents techniques du centre de tri, ont pour mission de séparer les papiers et les emballages selon la nature des matériaux. Grâce à quelques machines et des tapis roulants, ils séparent les emballages plastiques en 5 catégories (PP, PS, PEHD, PET clair, PET foncé); les emballages métaux en 2 (fer, aluminium); les emballages cartons en 3 (carton brun, cartonnette, brique alimentaire). Ils ont également la délicate tâche de mettre de côté toutes les erreurs de tri qui seront par la suite éliminées avec les ordures ménagères (sacs noirs). Cela occasionne des surcouts que nous payons…

Un autre exemple avec le SMD 3 qui traite environ 45 000 tonnes d’emballages ménagers par an. Sur ce volume, près de 20 000 tonnes sont refusées, dont 5 000 tonnes d’emballages bi-composants acceptables, mais 15 000 tonnes résultent d’erreurs d’usage. Le coût de traitement et de transport s’élève à environ 200 euros la tonne, soit plusieurs millions d’euros perdus chaque année.

Exemple d’erreur fréquente:
Une erreur répandue est d’imbriquer deux emballages différents, par exemple une bouteille coincée dans une boîte de conserve. « Les machines ne peuvent pas dissocier ces emballages bi-matières, donc l’ensemble finit dans les refus de tri ».

Apprenons à bien trier pour réduire les coûts…ce sera bien pour l’environnement et pour nos porte monnaies!